En matière de fidélité, vous ne trouverez pas mieux que les Suisses.
La raison ?
Une grande majorité d’entre eux sont très attachés aux biens immobiliers. D’ailleurs, la plupart souhaitent les garder toute leur vie ou les transmettre en héritage.
Dans cet article, nous aborderons plusieurs facteurs tels qu’économiques et culturels pour illustrer nos propos.
En Suisse, la propriété est une histoire écrite dans la durée
Que cela relate l’histoire d’un appartement familial, transmis de génération en génération, la résidence d’un couple retraité depuis trente ans ou encore un bâtiment transformé en plusieurs logements pour les enfants héritiers… Les exemples sont multiples.
L’Office fédéral du logement précise que la majorité des personnes à la recherche d’un bien immobilier souhaitent l’habiter le reste de leur vie. De plus, 20 % d’entre elles désirent l’occuper plus de dix ans.
Moneypark confirme par son analyse cette tendance car seulement 3 % des propriétaires actuels envisagent la vente de leur bien passé trois ans et, 15 % entre les quatre et huit années à venir.
En Suisse, la propriété est une histoire de racines
Si l’on compare l’accès à la propriété dans d’autres pays européens, on note en Suisse un ancrage résidentiel.
La vente et l’achat des biens en France, en Angleterre ou en Belgique varient selon le style de vie du ménage. L’on évoque même dans ces pays, l’accès à la propriété comme une carrière immobilière car plusieurs transactions s’effectuent sur une vie.
Les Etats-Unis et le Canada sont des régions du globe, empreintes d’une histoire de mobilité où l’achat n’est pas vécu comme un engagement sur le long-terme.
Ainsi, l’on retrouve plus de fluidité dans les transactions immobilières. Le raisonnement est basé sur l’acquisition d’un capital immobilier adaptable aux changements de vie. La dynamique culturelle incite à vivre sereinement avec le changement de lieu de vie.
A contrario, la Suisse est un pays sédentaire, fortement attaché à un désir d’enracinement.
Le point de vue économique
En effet, le renforcement de cet attachement s’explique par plusieurs facteurs économiques :
- La rareté des objets à vendre.
- L’accès aux ressources financières.
- Le système fiscal incite les propriétaires à maintenir leur endettement et freine les possibilités de nouvelles transactions.
A ce jour, la pierre est toujours perçue comme une valeur sûre et la propriété inspire le sentiment de sécurité.
De ce fait, les Suisses cherchent à créer un patrimoine. Le marché est à la hausse et l’on compte toujours plus nombreuse, une clientèle émergente dans l’investissement de biens immobiliers à la location pour se protéger contre l’inflation.
Selon MoneyPark, 16 % des propriétaires ne vendent pas leurs biens, convaincus que leur valeur augmentera au cours des prochaines années. Cependant, 31 % d’entre eux, souhaitent transmettre leur bien à leur famille pour assurer un capital aux générations suivantes.
Ainsi, il n’est pas anodin de constater que les héritiers continuent d’habiter les murs dans lesquels ils ont grandi, puis développent une partie de leur bien pour les proposer à la location.
La raison du cœur
La majorité des propriétaires actuels sont très satisfaits de leurs conditions de lieu de vie. La moitié d’entre eux, le justifient par l’attachement émotionnel.
En effet, l’accès à la propriété est un symbole social de réussite où le désir et le rêve du confort idéal viennent se mêler.
La Covid – 19 a d’autant plus confirmé ce besoin.
Néanmoins, les Suisses sont-ils gagnants à devenir propriétaires ?
Tout dépend du modèle.
Des alternatives existent, à l’image de l’actionnariat participatif :
- Accessibilité : Vous investissez dans l’immobilier facilement
- Gain de temps et tranquillité d’esprit : Trouver des locataires, s’occuper de la gestion administrative (des contrats etc.), assurer l’entretien, les réparations… En investissant dans un immeuble en actionnariat participatif, toute la gestion locative est déléguée à un prestataire. Ainsi, vous n’avez pas à gérer les démarches administratives, juridiques et les relations hypothécaires relatives à l’acquisition d’un bien.
- Rentabilité : Vous percevez des revenus annuels nets de charges grâce à des taux de rendements attractifs (entre 5% et 7% par an selon les projets d’investissement).
- Vous contribuez au respect des normes ESG (environnementales, sociales et de gouvernance) en choisissant d’investir dans des immeubles neufs, écologiques et faites ainsi le choix d’investir dans l’immobilier durable et éthique.
- Risque locatif : Dans un investissement en actionnariat participatif, le risque locatif est réparti entre l’ensemble des actionnaires, proportionnellement à la part détenue par chacun et sur un bien immobilier composé de plusieurs appartements. Ainsi, le risque de ne percevoir aucun loyer, durant une période définie (vacant ou défaut de paiement) d’un locataire est plus faible. A l’inverse, dans le cadre d’un achat en PPE, vous vous exposez à un risque locatif plus important pour votre propre bien.
Les avantages de l’investissement en actionnariat participatif immobilier sont très nombreux par rapport à un investissement en PPE.
Selon votre profil et vos objectifs, vous devez mettre toutes les informations dans la balance, afin d’être certain d’opter pour la meilleure solution
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