La sous-location est un sujet de fond lorsqu’on évoque la pénurie de logements. Et pourtant, ce mouvement ne fait que gagner du terrain, que cela concerne les propriétés résidentielles ou les surfaces de bureaux.
Aidé par les données de Wuest Partner, il faut rappeler que la société a considéré les informations des principaux portails, en omettant celles de Airbnb et des publications sur les réseaux sociaux.
Le premier constat est clair selon Corinne Dubois, économiste pour Wuest Partner: le nombre de logements en sous-location est en hausse. Faut-il être vraiment surpris ?
La pandémie avait fait taire les plus sceptiques car on notait une légère baisse, mais la tendance est repartie à la hausse, emportant dans son sillage l’aggravation de ce mouvement.
Fait marquant : Entre le troisième trimestre 2022 et celui de 2024, on note un bond de la sous-location du nombre de logements de 42%, hors celui du nombre de logements locatifs durant la même période avait diminué de pratiquement 18%.
L’économiste ajoute que les grands centres sont particulièrement concernés par la sous-location. En effet, l’offre de logements est très faible et les locataires sont peu enclins à libérer leur bien en cas d’absence temporaire. Notons, que la colocation a beaucoup progressé dans cette catégorie également.
Les sous-locations augmentent fortement dans les grands centres
Représentation de la part des annonces de sous-location en pourcentage de l’ensemble des annonces de logements locatifs
Source Wüest Partner
Qu’en-est-il de la sous-location à Genève ?
Parlons tout d’abord de Zurich. Car oui, la sous-location a été multipliée par quatre en l’espace de dix ans, avec une hausse de plus de 14% au troisième trimestre 2024 pour l’ensemble des annonces de logements locatifs.
Dans cette ville, les loyers sont très élevés et la pénurie est plus marquée. La vacance locative atteint à peine 0,07%, alors que l’on considère le marché équilibré lorsque cette tendance se rapproche de 1,5%.
La sous-location est dans ces conditions facilitée.
De plus, les voyageurs d’affaires et les étudiants sont attirés par son centre économique et la renommée de ses universités pour la recherche de locations à courte et moyenne durée.
Cependant, Genève et Lausanne ne connaissent pas le même intérêt pour la sous-location. L’évolution est beaucoup plus stable et est même passée sous la barre des 2% pour l’ensemble des annonces de logements locatifs.
L’explication pourrait être justifiée par un temps d’occupation plus long des logements ou le recours à d’autres moyens pour sous-louer.
Flambée de la sous-location à Zurich
Part des annonces de sous-location en pourcentage de l’ensemble des annonces de logements locatifs
Source Wüest Partner
Wüest Partner s’est également intéressé aux loyers et constate que, dans les grandes villes et leurs agglomérations, les biens sous-loués affichent souvent des loyers bien inférieurs à ceux des autres annonces.
Cette différence s’explique par le fait que les prix de la sous-location reposent généralement sur d’anciens baux, tandis que les loyers des annonces classiques reflètent les tarifs actuels du marché, souvent plus élevés.
Ces observations confirment que la sous-location représente une option avantageuse pour se loger à moindre coût.
L’effet SIPA crowd immo
SIPA crowd immo propose à sa clientèle de prendre part au capital d’une société et de devenir actionnaire et copropriétaire d’une fraction d’un immeuble de rendement, afin de limiter le risque de vacance locative et ainsi générer des plus-values stables sur le long terme.
Certes, il s’agit d’un autre sujet que la sous-location, mais si vous souhaitez en apprendre davantage sur notre concept, nous vous invitons à consulter notre site internet.
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