La Suisse fait partie des pays dont l’action contribue à l’essor du financement participatif au niveau mondial.
La Haute école de Lucerne avait d’ailleurs publié en 2018, une étude en lien avec la Suisse et le marché du financement participatif. Selon, les informations recueillies, plus d’un demi-milliard de francs CHF ont été récoltés par le pays grâce à ce système.
Ainsi, la Suisse est devenue le plus grand marché européen du financement participatif, devant la Finlande et l’Allemagne.
Nous assistons, à une forte croissance de ce modèle de financement mis en relief par le soutien des contributeurs à l’égard des PME et des projets immobiliers.
De ce fait, découvrez dans cet article, pourquoi le financement participatif constitue une réelle alternative d’investissement en Suisse ?
Qu’est-ce que le financement participatif immobilier?
L’idée est simple. Il s’agit de récolter des fonds auprès d’investisseurs particuliers, de leur permettre d’investir dans des biens immobiliers à plusieurs, afin qu’ils puissent bénéficier en retour des revenus provenant des locations. En Suisse, les biens immobiliers peuvent être divisés en différentes parts de copropriété. Ainsi, un même bien immobilier peut avoir plusieurs copropriétaires.
Appelé aussi le crowdfunding immobilier, le financement participatif immobilier est une association de deux principes :
- Le financement participatif
- L’acquisition immobilière de rendement
Le financement participatif démocratise l’investissement immobilier et facilite l’accès aux investisseurs leur permettant de se projeter dans la réalisation de leur projet immobilier grâce à la force du collectif. De plus, la conjoncture est favorable et portée par le crowdinvesting et crowdlending.
Le crowdinvesting permet à des contributeurs de donner de l’argent à une entreprise pour recevoir, en échange, une participation dans la société ou un intéressement à une partie des profits.
Le crowdlending consiste à soumettre une demande de financement à de nombreux prêteurs. En échange, ces derniers sont remboursés par le versement d’intérêts.
A qui s’adresse le financement participatif immobilier ?
Ce mode de financement s’adresse aux personnes qui ont de l’épargne mais dont leurs croyances les menaient à penser qu’investir dans l’immobilier n’était réservé qu’à une certaine élite.
Le modèle propose à l’investisseur d’être propriétaire d’une part d’un immeuble ou d’une propriété, à hauteur d’une participation financière. Chez SIPA Crowd Immo , par exemple, le ticket d’entrée se situe autour de CHF 49’000.
Pour chaque opération, nous créons une société́ anonyme dédiée. Un nombre limité d’investisseurs fait l’acquisition d’une partie de cette société́. De cette manière, nos clients deviennent actionnaires de la société́ et donc indirectement copropriétaires de l’immeuble.
Nous achetons des immeubles de rendement en nous occupant de toutes les démarches administratives, juridiques et des relations hypothécaires relatives à leur acquisition.
Une fois par année, nous tenons une assemblée générale à l’issue de laquelle nous versons un dividende à nos clients au prorata de leur investissement.
Nous créons ainsi de la valeur pour nos investisseurs, en leur permettant de générer des rendements nets attractifs et stables (entre 5 et 7% / an).
Quels sont les avantages du financement participatif immobilier ?
Les avantages du financement participatif immobilier en Suisse sont nombreux.
En effet, il est possible d’investir avec un montant de fonds propres accessible. En effet, dès CHF 49’000, SIPA Crowd Immo offre la possibilité d’intégrer un projet participatif d’acquisition d’immeuble.
Il faut savoir que depuis le 1er janvier 2020, la FINMA (l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers) demande à toute personne souhaitant faire l’acquisition d’un bien immobilier en Suisse, d’apporter au minimum 20% du prix d’achat sous forme de fonds propres, (dont au maximum la moitié peut provenir du 2ème pilier). Le montant de la dette hypothécaire devra redescendre aux deux tiers de la valeur vénale de l’immeuble, au plus tard sur une période de 15 ans. En complément des fonds propres, il est nécessaire d’ajouter les frais d’acquisitions, qui varient d’un canton à un autre, mais ils sont de l’ordre de 3% dans le canton du Valais et de 5% dans celui de Vaud. Ces frais liés à l’acquisition, sont payés directement par l’acheteur et ne sont pas compris dans le prix du logement.
Les banques appliquent également ces mesures aux appartements à la propriété par étage (PPE) destinés à la location.
Les montants requis pour avoir accès à la propriété sont donc très importants et l’on comprend aisément pourquoi le financement participatif immobilier s’impose comme une vraie alternative d’investissement.
Un autre facteur décisif est le taux d’endettement pour obtenir une hypothèque destinée à acquérir un bien de rendement. Seulement, pour garantir l’investissement autoporteur, cela nécessite un bien d’exception, voire introuvable. Dans ce cas, les banques considèrent qu’il y a un « manque locatif » que vous devrez couvrir par vos propres revenus.
Une chance encore une fois que le financement participatif immobilier existe.
La réduction des risques
En effet, l’achat participatif d’un immeuble va réduire les risques grâce au nombre élevé de lots.
Vous êtes garantis de bénéficier d’un rendement net annuel plus ou moins élevé selon le montant de votre participation à l’investissement (et en fonction du projet immobilier), en comparaison avec un achat immobilier classique.
On note également une augmentation du nombre de réglementations autour des plateformes de crowdfunding afin de protéger les contributeurs des risques élevés de pertes.
D’ailleurs certaines régies immobilières expliquent acquérir des biens déjà loués et dont les notifications de loyers sont acceptées. Ainsi, celles-ci se protègent des risques de contestation de loyers et ne requièrent pas à une hausse pour proposer des solutions de rendement aux potentiels investisseurs.
Les banques préconisent également le financement participatif car acheter un appartement puis le proposer à la location peut représenter un risque plus grand, qu’être copropriétaire d’un immeuble de rendement. De plus, le manque à gagner par le non-paiement du loyer d’un locataire est résorbé par l’ensemble des copropriétaires.
Pour toutes ces raisons, nous comprenons mieux de quelle manière, le financement participatif immobilier, représente une véritable alternative d’investissement en Suisse.
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