14 avril 2023

Rachat du Crédit Suisse par UBS : quel impact pour les investisseurs ?

Le rachat du Crédit Suisse par son rival UBS pour 3 milliards de francs suisses a résonné comme un séisme dans le monde bancaire helvétique. Cette décision a également suscité la colère non seulement des actionnaires, mais aussi d’une grande partie de la population suisse.

Effet d’annonce ? Nouvelle révolution ?

Le total des actifs de cette fusion acquisition est deux fois plus important que le PIB (produit intérieur brut) de la Suisse.

À ce jour, seule la Finlande peut prétendre connaître la même situation…

La confiance dans les banques européennes s’est effondrée. Malgré les messages rassurants des principaux leaders des pays voisins, le monde bancaire helvétique transite entre le doute et l’inquiétude.

Même les dirigeants d’UBS ont reconnu devant leurs actionnaires que le rachat précipité de leur concurrent constituait un défi majeur. Mais alors, quel impact pour les investisseurs ?

C’est ce que nous vous proposons de découvrir à la suite de cet article.

Le rachat du Crédit Suisse par UBS

C’est l’histoire d’une fusion bancaire entre un vieil établissement de 167 ans et son numéro deux.

La place bancaire zurichoise est en émoi et les rumeurs vont bon train. L’ancien directeur général de Crédit Suisse entre 2015 et 2020,Tidjane Thiam, évoquait alors la seule fusion pertinente au niveau européen.

Était-il précurseur en son temps ? Peut-être.

Cette déclaration corrèle parfaitement avec les conséquences de la prise de position de l’ancien président du premier investisseur de Crédit Suisse (la Saudi National Bank), Ammar Al Khudairy, de ne plus souhaiter injecter d’argent.

La volonté des régulateurs américains d’avoir la mainmise sur le contrôle de la Silicon Valley Bank ferait très vite écho aux pertes de milliards de francs de Crédit Suisse évaporés à cause de la fuite d’une rumeur de faillite.

Peut-on parler d’un manque de contrôle ?

Le triumvirat composé de la BNS, de l’Autorité Suisse de surveillance des marchés financiers (la FINMA) et de la ministre suisse des Finances, Karin Keller-Sutter ont sommé le président de Crédit Suisse, Axel Lehmann et son directeur général de fusionner avec UBS.

Le gouvernement suisse a donc totalement abandonné le principe du modèle à deux banques et du sauvetage de Crédit Suisse par l’argent du contribuable. Fait ironique, l’État avait aidé UBS en 2008 à cause de la crise des subprimes.

Ainsi, le rachat du Crédit Suisse par UBS éteint le risque de la propagation d’une crise bancaire au niveau européen.

À l’heure actuelle, on ne parle plus de risque systémique, cependant, il faut rappeler que ce rachat caractérise le phénomène de la concentration bancaire. Les dégâts et les pertes sont appelés à être conséquents pour les emplois et les investisseurs.

Selon le sondage mené par l’institut gfs.berne pour la société SSR, plus de 80 % des personnes sondées redoutent des licenciements massifs dans le milieu bancaire.

Une grande majorité pense que la place économique sera affaiblie et sa réputation ternie.

Le contexte inflationniste et la hausse des taux d’intérêts interpellent. Il y a de la colère et de l’émotionnel face au rachat de Crédit Suisse par UBS.

Toutefois, la moitié des personnes interrogées reste confiante et croit en la capacité de résilience du secteur économique suisse.

Le peuple réclame trois mesures : 

  • Le Conseil d’administration de Crédit Suisse doit rendre des comptes ;
  • Agir contre les rémunérations abusives du secteur bancaire ;
  • Trouver un équilibre sain entre la gestion des risques (limiter l’intervention de l’État) et des bénéfices (mieux distribués et non privés).

À l’image de 2008, la solution est venue de la force d’initiative du pays à trouver des options alternatives pour s’adapter. De ce point de vue, l’investissement participatif immobilier s’inscrit en première ligne !

L’alternative de l’investissement participatif immobilier

Dans un contexte d’instabilité bancaire, l’investissement participatif proposé par SIPA Crowd Immo se présente comme une alternative stable, sécuritaire et tangible face aux marchés financiers et même face à l’épargne bancaire considéré jusqu’à présent, si sûre.

Les investisseurs peuvent acquérir une ou plusieurs parts de propriété dont le ticket d’entrée reste abordable (dès CHF 49,000) et devenir copropriétaires autour de l’achat groupé d’un immeuble locatif.

Chaque investisseur devient le détenteur d’une fraction d’un immeuble sans mobiliser les fonds nécessaires pour détenir un lot entier.

Ainsi, chacun peut générer un rendement proportionnel à la hauteur de son investissement (entre 4% et 7% annuel net) et réaliser une plus-value lors de la revente.

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